Spécificités de la Perle

 

La perle de culture

La perle de culture résulte de l’introduction, par l’homme, d’un greffon et d’un noyau dans l’huître. Le greffon est un morceau de manteau d’une jeune nacre et le noyau, appelé nucléus, est une bille d’un bivalve d’eau douce. En réaction et par protection, l’huître va alors secréter des couches successives de nacre pour former une perle. Ce long processus dure au minimum deux ans. La perle fine, quant à elle, suit le même processus de création mais est la conséquence de l’introduction accidentelle d’un corps étranger dans sa chair.

La perle de Tahiti

 

La perle de Tahiti est issue de la culture d’une huître à lèvres noires, nommée. Pinctada margaritifera, particulièrement grande, pouvant atteindre 30 cm de diamètre. Elle est principalement cultivée en Polynésie française, dans l’archipel des Tuamotu et les îles Gambier. On l’appelle perle noire mais on pourrait aussi bien l’appeler perle polychrome tant il existe de variétés de couleur. Celle-ci varie du gris clair au gris foncé, en passant par le gris moyen, avec des reflets vert, aubergine ou bleu… La nomination perle noire provient de la spécificité de l’huître dont les lèvres sont noires. La perle de Tahiti est définie selon une certaine classification qui prend en compte sa forme, sa taille, son lustre et son orient. Normalement, la couleur n’intervient pas dans le prix de la perle. Chacun pourra la choisir suivant son propre goût. Il en existe cinq formes : rondes, boutons, poires, cerclés ou baroques. Sa taille est comprise entre 8 et 17 mn. La perle peut être d’une surface parfaite ou présenter quelques imperfections appelées piqures qui ont un caractère naturel. Le lustre d’une perle dépend de la régularité des couches de nacre et se voit à l’œil nu. La lumière va être réfléchie sur ces différentes couches et plus l’épaisseur de celle-ci est importante, plus la perle est brillante. La valeur d’une perle est d’autant plus élevée qu’elle présente une forme, une surface et un lustre parfait.

La perle du Japon

 

La perle de culture du Japon est issue d’une huître appelée Pinctada martensii fucata. Le principe de culture est le même que celui de la perle de Tahiti. La différence résulte du fait que la taille de l’huître est beaucoup plus petite, ce qui donne un diamètre de perle, compris entre 2 et 9 millimètre. Sa teinte est principalement blanche, blanc rosée ou crème. La perle du Japon est réputée pour son lustre et sa brillance.

 

 

La perle de Chine

 

La perle de culture d’eau douce provient d’un mollusque dans lequel est introduit un morceau de manteau d’une autre huître de la même espèce. Elle n’a pas de noyau comme les autres perles de culture, elle n’est donc formée que de nacre ce qui explique sa forme variée et plus rarement ronde. Chaque mollusque peut produire une grande quantité de perles comparativement aux autres huîtres perlières. La couleur dominante est le blanc mais, très souvent aussi, il en existe avec des nuances crème, violine ou abricot. Ces couleurs sont naturelles. La perle d’eau douce a un lustre variable. Mais souvent, son éclat peut être comparable à celui de la perle du Japon.

 

 

Entretien des perles

Les perles sont une gemme organique.
A ce titre, un soin particulier doit leur être apporté. Ainsi, une fois vos crèmes appliquées et vous être parfumée par exemple, vous devez sécher votre peau avant de les porter. Les perles contiennent 4% d’eau : c’est ce qui leur donne leur éclat. Elles ont alors besoin d’être humidifiées, il ne faut donc pas hésiter à les porter très régulièrement. Malgré tout, elles nécessitent de l’attention. Avant de les ranger, essuyez-les avec un chiffon doux ou une peau de chamois légèrement humide puis placez-les dans une pochette ou un écrin afin de les protéger d’un frottement éventuel avec d’autres bijoux.
Enfin, ne les enfermez pas dans un coffre ou dans un lieu hermétique car elles pourraient alors se dessécher et s’abimer.